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Photo du rédacteurRadio Tele Kreyol Brezil

Rencontre entre le PM Henry et le président de Montana Fritz Alphonse Jean


Alors que les négociations politiques entre les membres de l’accord de Montana, le Premier ministre et ses alliés sont à l'arrêt, Ariel Henry et le président élu dans le cadre de l’accord de Montana se sont entretenus jeudi sur la crise politique. Fritz Alphonse Jean confie au Nouvelliste qu’il maintient la position de Montana, à savoir le rétablissement des trois pouvoirs de l’État et un exécutif bicéphale à la tête du pays pour mener la transition…

« Nous autres de Montana, nous disons qu’il faut clairement discuter d’un consensus autour de la restauration des trois pouvoirs de l’État », a rapporté au journal le président élu dans le cadre de l’accord de Montana, faisant référence à sa rencontre avec le Premier ministre. Pour Fritz Alphonse Jean, il faut mettre sur pied un exécutif bicéphale pour mener la transition.

L’ancien gouverneur de la banque centrale a souligné au Nouvelliste que la rencontre a eu lieu dans son bureau le jeudi 4 août et que l’initiative venait du Premier ministre. Cependant, a-t-il précisé, il n’aurait eu aucun problème à prendre lui-même l’initiative d’inviter Ariel Henry à une rencontre pour discuter de la situation du pays.

Depuis plusieurs semaines, a-t-il ajouté, des gens autour d’Ariel Henry ont contacté d’autres gens proches de lui pour planifier cette rencontre.

Sur son compte Twitter, M. Jean explique : « Nan rankont yè ak PM Ariel Henry, nou diskite de ijans pou soti peyi a nan vyolans k ap depafini ak pitit peyi a, kriz ekonomik ki fè moun vin pi pòv. Nou kwè ke se sèl yon pale fran ki ka pèmèt nou retabli 3 pouvwa Leta yo, jan konsansis Montana a defini l klèman. »

Cette semaine, le Bureau de suivi de l’accord de Montana avait décidé formellement de surseoir aux négociations politiques avec la Primature.

De son côté, l'équipe d’Ariel Henry veut négocier uniquement sur « la question constitutionnelle, notamment la révision du système électoral, la question des partis politiques comme premier segment du dialogue national sur les problèmes fondamentaux de la nation et l’harmonisation des mandats ; la lutte contre la corruption et l’impunité : le renforcement et éventuellement la révision des organes de contrôle et de poursuite, la lutte contre l’évasion fiscale, les réformes institutionnelles urgentes ; l'apaisement social et la relance des activités économiques, sociales et culturelles en vue d’améliorer les conditions de vie de la population et de faciliter le retour à la paix ; les élections, la formation du CEP (dimension institutionnelle et administrative), financement des partis politiques et des élections ; les questions du pouvoir judiciaire, de l’organe de contrôle de l’action gouvernementale et du tiers du Sénat pendant la transition ».

Alors que les tenants de l’accord de Montana veulent introduire dans l’agenda des négociations le rétablissement des trois pouvoirs de l’État avec un exécutif bicéphale pendant la transition. « Nou mande pou nan ajannda a gen yon pwen ki rele ‘’retabli, sou yon baz konsansis ak tranzisyonèl, twa pouvwa Leta yo, nan lespri Konstitisyon 87 la’’. Fòk Leta retabli lòd nan tèt li, nan enstitisyon l yo, nan kad yon konsansis laj, pou l gen mwayen enstitisyonèl ak politik nan men l pou rekanpe Larepiblik, pou l ka rezoud yon ansanm pwoblèm », exige Montana.

Pour le moment, les négociations politiques sont officiellement suspendues entre Ariel Henry et Montana. Cependant, les deux camps continuent de rencontrer des acteurs impliqués dans la crise politique qui paralyse le pays depuis plusieurs années.

Plusieurs membres du Bureau de suivi de l’accord de Montana contactés vendredi par Le Nouvelliste n’ont pas voulu réagir sur la rencontre entre Le Premier ministre Ariel Henry et le président de Montana Fritz A. Jean.

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